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Publié le : 23/02/2022 17:50:56
Catégories : Dossiers thématiques
On entend souvent que l’alcool est bon pour la santé, qu’un verre au menu ne ferait pas de mal après tout.
Pire, certains magazines prétendent qu’ il aiderait même à perdre du poids". Pourtant, les études ne sont pas vraiment d’accord à ce sujet et démontrent même le contraire.
Face à tous ces articles qui se contredisent, il est naturel de se sentir perdu. Dans ce cas, on peut se demander : arrêter l’alcool fait-il mincir ?
Oui, mais la question n’est pas aussi simple, et c’est ce que nous allons voir dans cet article.
Je vous explique le fonctionnement de l’alcool, les conséquences qu’il peut avoir sur vous et votre quotidien, mais également les avantages à se modérer ou à arrêter pour vous aider à perdre du poids durablement.
C’est parti !
Vous aimez accompagner votre repas d’un petit verre de vin blanc (moi je suis plus rouge) ?
Mais même dans un contexte occasionnel, vous n’arrivez pas à perdre du poids ?
C’est peut être normal…
Pour perdre du poids il faut respecter une équation toute simple : faire en sorte que les calories que vous ingérez soit inférieures aux calories que vous brûlez. Il faut la respecter assez longtemps pour que votre perte soit satisfaisante.
L’alcool n’est pas une boisson “neutre”, elle contient des calories et fait donc partie de cette équation.
Une mauvaise gestion de ses quantités peut donc clairement faire grossir. Je dis bien “peut” car cela dépend de chacun ; si vous avez créé un déficit calorique important dans votre journée et que vous vous octroyer un petit “rosé des familles” avant de passer à table, ce dernier sera encaissé assez facilement et vous devriez tout de même terminer la journée en ayant respecté notre fameuse équation.
À contrario, si votre petit-dej ressemblait à une orgie romaine, que votre déj et dîner étaient pour le moins… assez chargés… ce verre pourrait vous faire passer du côté obscur de la force.
Vous noterez l’importance de pouvoir vous “repérer” au sein d’une journée ; de savoir où vous en êtes en matière de calories pour vous permettre des latitudes.
Faut-il pour autant un arrêt total pour amorcer une perte de poids ? Creusons un peu plus la question…
L’éthanol cumule les mauvais points : des calories qui n’ont aucune valeur nutritive et n’apportent aucun nutriment “intéressant” au corps, mais également une favorisation du stockage des graisses . Aie ! Une complication supplémentaire pour votre projet…
Concrètement, l’éthanol contient pas mal de calories. On considère 1 g d’éthanol équivalent à 7 Kcal en moyenne, et jusqu’à 9 Kcal pour certaines concentrations comme les spiritueux. Un verre de 12,5 cl de vin rouge contiendrait environ 95 Kcal. À titre de comparaison 1g de gras équivaut à 9 Kcal. Boire de l’alcool cela revient donc un peu … à boire la même quantité d’énergie contenue dans du gras.
Au-delà de la prise de poids, il joue également un rôle néfaste sur le reste du corps et ses fonctions vitales. Le cerveau, le système immunitaire, les hormones, le foie et bien sûr votre métabolisme vont être affectés.
Et s’il y a des conséquences sur le long terme, la consommation d’alcool peut aussi être problématique quand elle est modérée, notamment pendant la grossesse.
Le quotidien ainsi que le rapport à l’alcool sont impactés. Si celui-ci entraîne un état de somnolence, en réalité il contribue aux insomnies et à perturber le sommeil profond. La quantité d’alcool joue sur le sommeil paradoxal, tandis que la consommation en général modifie le cycle naturel du sommeil.
L’alcool, à cause de son action déshydratante, peut aussi causer des crampes nocturnes.
Résultat : les personnes sont fatiguées au réveil et peuvent chercher du réconfort ou de l’énergie dans le sucre en optant pour un pain au chocolat.
L’alcool peut donc faire grossir sur le coup (calories), mais également le contrecoup (besoin de réconfort).
Il ne s’agit pas seulement de trop consommer mais aussi de mal consommer. Le fameux "ça va, c’est juste un verre !” est particulièrement récurrent chez certains, qui n’ont plus conscience de la quantité d’alcool ingurgitée, que ce soit au quotidien ou ponctuellement. Entraînant ainsi une consommation minimisée.
Une consommation trop souvent sous-estimée
Il existe une marge entre les données récoltées à partir des ventes et la consommation réelle de boisson. D’après un Bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France", le recueil par enquêtes connaît plusieurs biais. En résulte une sous-estimation de la consommation d’alcool d’un point de vue global.
À titre individuel, l’absorption dépasse souvent les limites du corps. De manière consciente ou inconsciente, la quantité varie selon plusieurs raisons :
> Le sentiment d’euphorie ressenti qui pousse à vouloir prolonger les effets,
> Le sucre contenu dedans et la rétention d’eau qui attisent la soif,
> L’ambiance, la mode ou le stress, des facteurs qui incitent à se resservir des verres,
> Les effets qui ne sont pas toujours immédiats avec des conséquences tardives,
> Le fait de boire et manger qui stimule à la fois la faim et la soif, initiant un cercle vicieux,
L’accumulation de ces facteurs tend à accroître la consommation. En résulte alors la possibilité d’une gueule de bois, conséquence directe de la cuite.
La veisalgie, plus connue sous le nom de « gueule de bois », est une intoxication à l’alcool. Elle survient lorsque le taux d’alcoolémie dans le sang se rapproche de zéro. C’est le plus souvent à la suite d’une consommation excessive, mais parfois aussi modérée. Les symptômes sont très proches de ceux ressentis lors du sevrage, à savoir :
> Maux de tête
> Troubles intestinaux
> Tremblements
> Fatigue
> Perte d’appétit
Bien que le manque soit en grande partie responsable de ces effets indésirables, boire de l’alcool pour soigner la veisalgie n’est pas une solution pour autant.
Cela n’aurait pour incidence que de relancer un cycle et de vous habituer à régler chaque problème de cette façon, entraînant possiblement un alcoolisme.
Pour l’éviter, il faut rester en-dessous des limites et idéalement boire un verre d’eau entre chaque verre pour éviter la déshydratation. Car c’est cette dernière qui est en grande partie responsable des fameux lendemains de cuite.
Mais la meilleure manière de l’éviter reste tout de même de lever le pied, voire d’arrêter l’alcool si vous vous en sentez capable !
L’éthanol est principalement composé de sucre puisqu’il provient de la fermentation de fruits ou de tubercules. Sur le papier, arrêter de boire ne peut donc qu’avoir des effets positifs.
Pourtant, il se peut que vous soyez confronté au sevrage, et cette étape a tendance à faire renoncer ceux qui se lancent sans connaissances.
Le syndrome du sevrage est un risque qui survient lorsque l’on cherche à éliminer intégralement l’éthanol du corps. C’est parfois courant chez une personne qui consomme quotidiennement, même en petite quantité.
Prendre des compléments alimentaires peut aider à surmonter cette épreuve et à pallier le manque.
Retrouver un sommeil de qualité
Une personne qui fait face à une véritable dépendance aux boissons aura des difficultés à retrouver un sommeil de bonne qualité au début. Toutefois, avec le temps, la fatigue diminue et le corps comme le cerveau profitent de l’arrêt de l’alcool. Il faut savoir faire confiance à son organisme.
Retrouver une peau rayonnante et saine
Bien que l’éthanol soit absorbé à 95% par le foie, il reste à 5% filtré et éliminé par d’autres organes comme les poumons ou les reins, mais aussi par la salive et la peau. Il peut vieillir la peau et lui donner un teint gris voir faire “gonfler le visage”.
En plus de cela, puisqu’il s’agit d’un vasodilatateur et qu’il augmente le taux de glucose dans le sang, les cellules peuvent avoir du mal à se régénérer.
Améliorer la santé de son foie
Le foie étant en charge de filtrer l’alcool, il s’agit de l’organe qui souffre le plus de l’alcoolémie. Bien qu’il soit capable de se régénérer, la boisson est un frein à cette mécanique et l’endommage progressivement. Alors prenez soin de votre foie en réalisant 1 à 2 fois par une cure détox pour le nettoyer.
L’arrêt de l’alcool permet alors aux cellules hépatiques de se régénérer, et réattribue au foie ses différents rôles. Mais la modération aussi…
Interactions avec certains médicaments et compléments alimentaires
De nombreux laboratoires se sont lancés dans la production de compléments alimentaires dont l’objectif est de soutenir votre projet de perte de poids.
On peut citer parmi ces compléments les coupe-faims (naturels!), les bloqueurs en tout genre (de gras, de glucides), les protéines en poudre ou bien encore les brûleurs de graisse.
Une consommation excessive d’alcool pourrait fortement limiter l’effet de ces compléments et même limiter l’effet de vos médicaments.
La modération est un terme subjectif pour certains qui soulève quelques questions. Est-ce qu’un petit verre pendant le repas est considéré comme sage si c’est tous les jours ? Est-ce qu’être ivre très occasionnellement est une manière mesurée de consommer ?
L’AFEF (Association Française pour l’Étude du Foie) recommande d’éviter la consommation d’alcool quotidienne et de dépasser trois verres à chaque occasion.
Elle considère que la consommation régulière, même modérée, implique de grands risques de cirrhose du foie.
Afin d’éviter de tomber dans la dépendance, Alcool info service propose sur son espace général de nombreux articles permettant d’évaluer son niveau de consommation. D’autres sont des pistes vers une diminution ou un arrêt de la consommation d’alcool pour ne pas devenir alcoolique. Une équipe reste disponible pour discuter en ligne.
La modération est la frontière qui permet de conserver le plaisir d’un côté, tout en évitant les excès de l’autre. C’est un équilibre qui, s’il est atteint, peut déjà permettre d’amorcer un projet de perte de poids.
Si boire de l’alcool favorise le surpoids voire l’obésité, alors arrêter l’alcool peut permettre de perdre du poids, ou en tous cas d’en faciliter l’objectif, et ce plus que la modération.
Car, je vous le rappelle, ce sont des calories inutiles qui ne sont plus ingérées.
Si vous ajoutez à cette résolution la pratique régulière d’un sport ainsi qu’une alimentation équilibrée, vous vous mettez dans de très bonnes dispositions pour perdre.
Bien sûr, chaque personne est différente. La motivation de voir son corps changer (pour le mieux) est le meilleur moteur pour réussir un sevrage alcoolique durable.
Chaque corps étant différent, il est impossible d’avancer un chiffre à ce sujet.
Lorsque j’accompagne mes clients en coaching nutritionnel, nous visons généralement une perte de 0.5% à 0.7% de leur poids par semaine. Ce sont des vitesses saines qui permettent d’éviter que leur métabolisme de base ne ralentisse trop.
Nous avons un chapitre entier du programme concentré sur l’alcool et, pour certains clients, le sevrage peut être vraiment difficile.
Il existe heureusement des accompagnements sous forme de compléments alimentaires de sevrage comme notamment le Libérinov de EffiNov, une association de nutriments et d’ingrédients qui permettent de :
> Maintenir l’équilibre nerveux
> Réduire l’anxiété
> Diminuer les envies de sucre
Pour une personne ayant de réels problèmes avec l’alcool, je vous conseille au passage de passer un quizz rapide pour évaluer votre relation à l’alcool, il est nécessaire de se faire accompagner et d’avoir pour objectif d’arrêter totalement. Vous pouvez en parler à votre médecin généraliste ou bien, si vous êtes un peu timide, utiliser une application de téléconsultation médicale pour engager le dialogue avec un médecin.
Si vous n’avez pas de souci avec l’alcool et que vous recherchez surtout la perte de poids, arrêter complètement pourrait être un peu excessif.
Boire de l’alcool peut rester un petit plaisir occasionnel, à la manière d’un carré de chocolat ou d’une viennoiserie. Un arrêt brutal pourrait créer un stress et mettre à mal votre projet.
N’oubliez pas que la perte de poids est un marathon et non pas un sprint !
Tout est question de modération et d’équilibre. Un verre de temps à autre n’est pas gravissime pour la santé.
C’est la récurrence et l’excès qui sont responsables de l’addiction et de la prise de poids.
Boire est un plaisir pour certains mais un fléau pour d’autres.
Stopper la boisson, ou au moins la réduire, participe au bien-être au niveau du physique, mais également au niveau psychologique.
Pour vous accompagner au sevrage, le complément alimentaire Libérinov se trouve être un allié de taille dans cette épreuve.
Arrêter l’alcool est un plus pour maigrir. Si tant est que l’on tienne cette résolution sur le long terme et que cette décision ne vienne pas créer un stress supplémentaire sur votre projet.
Alexis Sindicic
Fondateur - Optimyself.com
Coaching en nutrition pour Entrepreneurs & Cadres sous pression